Et il devrait, par sa saponification, fournir des acides hydratés et de l’Éthal, en prenant les proportions d’eau suivantes qui se fixaient sur chacun de ses éléments :
2 | at. | acide margarique |
6768 | + 2 at. eau |
225 |
1 | acide oléique |
6587 | + 2 at. eau |
225 | |
3 | cétène |
8544 | |||
3 | eau |
337 | + 3 at. eau |
337 | |
——— | ——— | ||||
22236 | 787 |
D’où il suit que 100 p. de blanc de baleine, en se saponifiant, devraient fixer 3,5 d’eau, et donner 103,5 d’Éthal ou d’acides gras hydratés. M. Chevreul, en recueillant ces divers produits, en a obtenu 101,6. Sans contredire la formule sur laquelle repose notre calcul, ce résultat ne peut servir à la démontrer.
Mais nous voyons de même que 100 p. de blanc de baleine doivent fournir, par la saponification, 41,6 d’Éthal ; M. Chevreul en a obtenu 40,6 ; différence insignifiante, quand il s’agit de produits de cette espèce.
100 p. de blanc de baleine doivent fournir 61,9 d’acides hydratés ; M. Chevreul en a obtenu 60,9 ; ce qui indique une perte proportionnelle à celle de l’Éthal.
Enfin, la formule nous indique qu’il doit se former 6993 d’acide margarique pour 6812 d’acide oléique, tous les deux hydratés. Pour vérifier ce rapport, le point de fusion du mélange suffit. D’après M. Chevreul, il est placé à 45° centig., ce qui correspond à un mélange d’acide margarique et oléique dans le rapport de 70 à 65, au lieu de 70 à 68 que donne la