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DE LA TURBIISE FOURNEYROX. g

n’avons pas eu à nous occuper spécialement des conditions du maximum d’effet absolu, dont l’expression générale se complique beaucoup ici, et qui eussent conduit à trois équations du deuxième degré, assez difficiles à discuter ; nous nous sommes borné à montrer, pour le dispositif particulier dont il s’agit, l’impossibilité de satisfaire à ces mêmes conditions, dont on approche, néanmoins, lors des fortes ouvertures de vanne et pour de très-petites valeurs attribuées aux angles formés par la veine liquide à son entrée et à sa sortie de la roue. Quoi qu’il en soit, la marche que nous avons suivie dans la recherche du maximum d’effet relatif à ce cas particulier, indique suffisamment celle qui devrait être adoptée pour l’établissement de la théorie de toutes les roues qui offrent plus ou moins d’analogie avec les turbines, et dont la difficulté réside principalement dans la détermination de la dépense de li«juide ou de la vitesse d’affluence de ce liquide sur la machine.

Considérant donc spécialement le dispositif adopté par M. Fourneyron, et appliquant les formules à un cas qui doit beaucoup se rapprocher de celui de la turbine de Miiibach, soumise à l’expérience par M. Morin, on trouve :

1° Que cette turbine, encore bien qu’elle ne soit pas, en général, susceptible de produire ce qu’on nomme le maximum d’effet absolu, offre néanmoins des résultats qui en approchent de très-près, en raison de l’excellente disposition de toutes les parties, à laquelle l’auteur s’est conformé dans l’application spéciale dont il s’agit ; 2° que le rapport de l’effet utile au travail dépensé, de même que celui de la vitesse de la roue à celle qui est due à la chute virtuelle ou effective, sont entièrement indépendants de la hauteur de T. XVII. 2