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DE LA TURBINE FOURl"EYRO ?f. 15

. Observant que la perte de force vive, par seconde, qui s’opère à l’entrée de l’eau dans le réservoir cylindrique d’alimentation de la roue, est, d’après les principes connus, mesurée par l’expression MU’gg-, J ; négligeant, en général, la résistance, ici assez faible, des parois des vases ou différentes conduites, aussi bien que la force vive due à la vitesse daffluence de l’eau dans le bassin supérieur, et qui est ordinairement très-petite par rapport à celle q.ii a lieu dans le réservoir même de la turbine ; l’équation du mouvement permanent du liquide, depuis son entrée dans ce réservoir jusqu’cà sa sortie par les orifices O, sera

ou, en divisant par M, et posant pour abréger.

On aura ainsi pour déterminer la hauteur de pression dans l’espace compris entre le réservoir et la roue, quand sera connu.

Pour obtenir l’équation qui se rapporte au mouvement circulatoire de l’eau dans l’intérieur de la roue, on remarque d’abord que la vitesse relative u, avec laquelle cette eau tend, au premier instant, à s’introduire dans l’intervalle compris entre les aubes, est donnée par la relation

u^ = U’+ v"^ — aLV cos « = — u’^ + v’^'— i °- ’■' — - - -’

O

V cos a. M,