ces observations une théorie plus satisfaisante, j’applaudis d’avance de bon cœur à son succès. »
Si quelqu’un est en état de réaliser le voeu de Pingré, c’est incontestablement M. Burckhardt, qui a fait ses preuves en ce genre, comme dans toutes les recherches qui exigent une grande sagacité, jointe à une patience extraordinaire.
On s’est proposé de traiter dans ce Mémoire deux des questions principales de la théorie de la chaleur. L’une offre une application de cette théorie aux usages civils ; elle consiste à distinguer les conditions physiques qui déterminent l’échauffement de l’air dans un espace donné, et à exprimer la valeur de la température au moyen des quantités relatives à ces conditions. La seconde question appartient à la théorie analytique de la chaleur. Elle a pour objet de déterminer la température variable de chaque molécule d’un prisme droit à base rectangulaire, placé dans l’air à une température constante. On suppose que la température initiale de chaque point du prisme est connue, et qu’elle est exprimée par une fonction entièrement arbitraire des trois coordonnées de chaque point ; il s’agit de déterminer tous les états subséquens du solide, en ayant égard à la distribution de la chaleur dans l’intérieur de la masse, et à la quantité de chaleur que la superficie communique à l’air, soit par le contact, soit par le rayonnement.
La première question, qui concerne la température des espaces clos, intéresse les arts et l’économie publique. Ce