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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 2.djvu/307

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rationnelle et entière de l’ordre relativement à ces trois dernières quantités, et telle que l’on ait généralement :

La formule (5) du no 14. du troisième livre de la Mécanique caleste, devient ainsi

étant le rapport de la demi-circonférence au rayon : les différentielles et les intégrales étant relatives à la variable celles-ci étant prises depuis nul jusqu’à sa valeur à la surface du sphéroïde, valeur que je prendrai pour l’unité.

Concevons maintenant la mer en équilibre sur ce sphéroïde doué d’un mouvement de rotation. Soit le rapport de la force centrifuge à la pesanteur à l’équateur ; et désignons par la somme de toutes les molécules de la mer, divisées par leurs distances respectives au point attiré. Si l’on suppose ce point à la surface de la mer, on aura par le no 23 du troisième livre de la Mécanique céleste, pour l’équation de l’équilibre,

Pour déterminer je supposerai que le rayon mené de l’origine des rayons terrestres à la surface de la mer, soit étant la valeur de à la surface du sphéroïde : sera, à très-peu-près, la profondeur de la mer. Je supposerai ensuite,