première tranche fluide. Leur durée étant toujours égale à on pourrait néanmoins obtenir un mouvement continu à l’extrémité opposée du tube : il suffirait de supposer les amplitudes de toutes les vibrations de la première tranche égales entre elles, excepté celle de la première vibration que l’on réduirait à moitié. On aurait alors lorsque serait un nombre entier moindre que le plus grand multiple de contenu dans et quand serait ce plus grand multiple ; au moyen de quoi la valeur précédente de se réduirait à de sorte qu’elle serait la même que la vîtesse imprimée à la première tranche fluide. Mais nous ne nous arrêterons pas davantage à l’examen de ces diverses circonstances, qui ne peuvent se rencontrer dans la pratique, où l’on doit toujours admettre aux extrémités ouvertes des tubes sonores, des degrés de condensation quelque petits qu’ils soient, comme nous l’avons expliqué dans le no 12.
composé de plusieurs cylindres.
(29) Le tube qui renferme le fluide est composé de deux cylindres de différens diamètres, qui ont leurs axes dans le prolongement l’un de l’autre. Le cylindre du plus petit diamètre est adapté à une ouverture faite à la base de l’autre cylindre, et ne pénètre pas dans l’intérieur de celui-ci. On suppose, comine précédemment, que les tranches fluides perpendiculaires à l’axe du tube, se meuvent parallèlement à elles-mêmes, et que les molécules qui les composent, n’ont