Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 2.djvu/547

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et les équations du mouvement de ce fluide deviennent

Ainsi les vîtesses et les condensations des tranches fluides, dans toute la longueur du tube, ne dépendront que des valeurs de la fonction

Or, si nous supposons qu’à l’origine du mouvement, le premier, comme le second fluide, était en repos et n’éprouvait aucune condensation en aucun de ses points, on en conclura depuis jusqu’à par conséquent, la fonction sera nulle pour toutes les valeurs de la variable comprises entre zéro et Supposons ensuite que l’on imprime à la tranche fluide qui répond à une vîtesse représentée par au bout du temps et afin de considérer isolément le mouvement d’une seule onde sonore, imaginons que cette vîtesse ne dure que pendant un intervalle de temps très-court et plus petit que celui que le son emploie à parcourir la longueur du premier fluide. En le désignant par et faisant nous aurons depuis jusqu’à Entre ces limites, on a il en résultera donc

en sorte que la fonction ne sera plus nulle pour les valeurs de la variable qui different très-peu de et qui sont comprises depuis jusqu’à

Cela posé, à raison des deux fonctions que renferment les