peut remarquer que les unes se déduisent des autres, en augmentant d’un multiple impair de ce qui tient à la position des ventres et des noeuds de vibrations sur la partie du tube occupée par le second fluide. On ne doit pas non plus perdre de vue que ces résultats n’ont lieu qu’au bout d’un certain temps, et quand le mouvement des deux fluides est devenu indépendant de leur état initial.
L’inspection de ces valeurs de montre que les deux fluides font, à cette époque, des oscillations isochrones de même durée que les vibrations de la première tranche fluide ; et que l’amplitude de ces oscillations, variable d’un point à un autre, reste toujours la même pour un mème point. On peut donner à la quantité à telles valeurs que l’on voudra, excepté celles qui rendraient nuls ou très-petits le dénominateur dans le cas du tube ouvert, et dans le cas du tube fermé, et pour lesquelles, par conséquent, les vîtesses et les condensations des tranches fluides cesseraient d’être de très-petites quantités. Le ton le plus grave et les autres tons plus élevés, que peut rendre un tube qui contient deux fluides superposés, ne peuvent êtres déterminés, à priori, d’après la nature des deux fluides et les longueurs des parties du tube qu’ils occupent ; mais il est possible, quand le ton est donné par l’observation, de fixer la position des ventres et des noeuds de vibrations qui lui correspondent ; et c’est uniquement sous ce rapport que la théorie peut être comparée à l’expérience.
(46) En observant que exprime l’espace parcouru par le son dans le second fluide, pendant la durée d’une vibration, il résulte des valeurs de et que les points dont