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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 3.djvu/317

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soir, de La quadrature a donc précédé la basse mer du soir, de De-là il est facile de conclure que l’heure de cette basse mer serait si elle coïncidait avec la quadrature. Dans les observations anciennes, cette même heure était La différence est au lieu de que donnent les observations anciennes. Il n’est donc douteux pas la différence entre les heures des observations modernes et des observations anciennes tient à l’inexactitude de la méridienne dont on fit usage dans les observations anciennes : car, dans les observations modernes, le temps a été déterminé avec soin par des observations astronomiques.

L’effet des déclinaisons des astres sur les retards journaliers des marées est sensible dans la comparaison de ces retards vers les équinoxes et vers les solstices. En prenant un milieu entre les retards des hautes et des basses mers, le retard moyen a été dans les syzigies précédentes des équinoxes, et dans les syzigies des solstices. Les observations anciennes m’avaient donné

Pour déterminer la probabilité avec laquelle l’influence des déclinaisons est indiquée par les observations modernes, j’ai considéré les retards des hautes et des basses mers, dans les syzigies équinoxiales de chaque année, et je les ai comparées au retard moyen J’ai pris le quarré de chaque différence ; ce qui m’a donné seize quarrés dont la somme est ce que nous avons désigné par : dans le no 2. La probabilité d’une erreur u du résultat moyen est, par le numéro cité, proportionnelle à