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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/155

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attractions et répulsions de deux fils métalliques faisant partie d’un circuit voltaïque ; il a déduit ces lois de l’égalité des actions produites par un conducteur rectiligne, et par un conducteur plié et contourné à chacun de ses points, comme nous l’avons dit plus haut, et de quelques résultats généraux des faits déjà connus, ou de ceux qu’il avait observes : il en conclut :

1o Que l’action mutuelle de deux portions infiniment petites de fils conducteurs est, toutes choses égales d’ailleurs, en raison inverse du quarré de leur distance

2o Que si l’on considère une de ces portions infiniment petites comme la diagonale d’un parallélépipède, son action sur l’autre est égale à la somme des actions qu’exerceraient sur cette dernière trois portions du premier fil conducteur, dirigées suivant les trois arêtes qui mesurent les trois dimensions du parallélépipède et de même longueur que ces arêtes ;

3o Que l’action dont nous parlons est, à distances egales, proportionnelle à une fonction des angles que les directions des deux portions infiniment petites des fils conducteurs forment avec la ligne qui en joint les milieux, et de l’inclinaison mutuelle des plans de ces deux angles, fonction dont il a déterminé la forme et donne l’expression analytique : Qu’il suit de cette loi qu’en supposant l’electricite disposée comme elle l’est dans le conducteur voltaique, suivant une série de ligues droites ou courbes tracées à distances égales et infiniment petites sur deux surfaces planes ou courbes, de manière que ces surfaces interceptent, pour un point situe hors de l’espace qui se trouve entre elles, la même portion de l’aire d’une sphere infinie, et que les lie