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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/167

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Dans le second livre, depuis les écoles élémentaires des enfants des soldats jusqu’aux écoles spéciales du génie, M. Dupin examine quelles sont les méthodes suivies pour l’enseignement, et quel est le fruit de cet enseignement : quel cercle de connaissances théoriques et pratiques embrasse chaque espèce d’étude ; quels soins physiques et moraux sont donnés au bien-être, à la propreté, à la santé, à la sagesse des élèves : ce livre est le travail d’un académicien, qui porte dans l’examen des institutions relatives à l’instruction, les vues qu’il a puisées dans la connaissance générale des sciences et des arts appliqués aux besoins spéciaux de la société.

Nous n’entrerons pas dans les détails techniques des livres suivants ; nous nous contenterons d’y remarquer les parties qui se rapportent plus particulièrement aux sciences physiques et mathématiques.

M. Dupin rapporte une foule d’expériences sur les petites armes et les bouches à feu de France et d’Angleterre ; il compare à chaque instant les résultats, et de cette comparaison sortent souvent des conséquences d’un extrême intérêt pour le perfectionnement du matériel de notre artillerie. Il donne la description détaillée du grand et bel appareil du pendule ballistique de Woolvich, avec la série des opérations et des calculs employés dans les expériences faites à l’aide de ce pendule.

Il décrit des machines que personne avant lui n’avait fait connaître en France : telles sont les presses hydrauliques appliquées à l’aplanissement des bois, au tournage, au forage des métaux, etc.

Enfin, dans le dernier livre, il présente des renseigne-