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éloge de m. de beauvois.

physiologie végétale, et plusieurs fois il a communiqué à l’Académie des observations en ce genre, dont nous avons rendu compte dans les analyses annuelles. Ce qui lui restait de ses collections, après toutes ses pertes, avait encore de l’importance. En un mot, rien ne lui manquait pour s’occuper utilement pour lui et pour le public pendant une longue vie, si la nature la lui avait acordée, et rien ne semblait taire craindre le contraire : sa santé était égale, sa vie réglée, ses habitudes simples et modestes ; il mettait de la tempérance même dans ses études. Toutes ces apparences ont été trompeuses ; le changement subit de température arrivé au commencement de cette année, lui occasionna une inflammation de poitrine qui la emporté en cinq jours, malgré tous les secours de l’art. Il est décédé le 21 janvier 1820, ne laissant de ses deux mariages aucune postérité.

Sa place à l’Institut a été donnée à M. Dupetit-Thouars, qui y était en quelque sorte appelé par la similitude de ses travaux et par ses grands voyages.