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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/536

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même ordre, et ne font que s’avancer à-la-fois d’un même nombre de places ; de sorte que les vingt-quatre permutations dont quatre choses sont généralement susceptibles, se réduisent ici à quatre, par le lien mutuel des racines que l’on considère. Mais, d’un autre côté, si l’on prend la fonction linéaire

est une des racines de on voit aussi qu’en multipliant cette fonction par puis par puis par on aura le même résultat que si l’on faisait avancer à-la-fois toutes les racines d’une, ou de deux, ou de trois places ; qu’ainsi donc, si l’on élève tout d’un coup la fonction à la quatrième puissance, on épuisera les quatre seules permutations dont les racines etc. y sont susceptibles, et qu’on n’aura pour qu’une seule valeur, quelque échange qu’on veuille faire actuellement entre les racines. Donc, en remettant le radical sur cette puissance de qui nous sera connue, on aura immédiatement la valeur de cette fonction proposée. Donc, si l’on emploie de même, au lieu de les trois racines de on pourra connaître ainsi trois nouvelles fonctions linéaires des quatre racines et de ces quatre fonctions ou tirera surfe-champ, sans ambiguïté, les quatre racines inconnues :

Et il est manifeste que cette analyse s'étend, sans aucune difficulté, à toutes les équations qui proviendraient de l’équation binome