appliquer aux liquides les résultats précédents. À l’égard de l’eau en particulier, les dilatations ne suivent point toujours les progrès de la température.
Supposons qu’un corps terminé par une surface plane d’une certaine étendue (un décimètre quarré) soit entretenu d’une manière quelconque à une température constante commune à tous ses points, et que la surface dont il s’agit soit en contact avec l’air maintenu à la température La chaleur qui s’écoulera continuellement par la surface, et passera dans le milieu environnant, sera toujours remplacée par celle qui provient de la cause constante à l’action de laquelle le corps est exposé. Il passera ainsi par la surface dans un temps déterminé (une minute), une certaine quantité de chaleur désignée par Ce produit d’un flux continuel et toujours semblable à lui-même, qui a lieu pour une unité de surface à une température fixe, nous servira à mesurer exactement la conductibilité extérieure du corps ; C’est-à-dire la facilité avec laquelle il transmet la chaleur à fair atmosphérique. Différentes circonstances influent sur la valeur de cette quantité désignée par On suppose que l’air est continuellement déplacé avec une vitesse uniforme et donnée : mais si la vitesse du courant augmentait, la quantité de chaleur qui se communique au milieu varierait aussi. Il en serait de même si l’on augmentait la densité de ce milieu. Si l’excès de la température constante du corps sur la température des corps environnants, lequel est ici exprimé par recevait une valeur moindre, la valeur de diminuerait. Il résulte des observations que cette quantité de chaleur dissipée est, toutes choses d’ailleurs égales, proportionnelle à l’excès de la température du corps sur celle de l’air et des