pierre avaient été déversés dans la direction de la digue sur un développement de mètres ; on avait fixé à l’inclinaison du talus en dedans de la rade. Cette inclinaison. du côte du large, devait être égale au triple de la hauteur verticale de la digue.
En 1791, la dépense des travaux faits s’élevait à plus de millions. L’année suivante, une commission fut nommée pour faire un nouveau rapport.
Cette commission s’assura, par l’observation attentive des effets de la mer sur la digue, que les matériaux dont elle était composée n’avaient de stabilité que lorsqu’ils étaient recouverts par des blocs de ou pieds cubes, au moins ; mais la modification la plus importante qu’elle proposa fut d’élever le sommet à mètres au-dessus des plus hautes mers de vive eau, seul moyen d’en garantir la solidité et de main tenir le calme dans la rade.
Les travaux, interrompus en 1792, furent repris dix ans après, et la direction en fut confié à M. Cachin.
L’ancienne digue élevée provisoirement jusqu’au niveau des basses mers, en 1784, était depuis vingt ans en experience. Les tempêtes en avaient abaissé le sommet de à mètres. Le talus intérieur avait conserve l’inclinaison primitive de mais, du côte du large, il présentait deux inclinaisons différentes. Sa partie inférieure était de mètres de base sur d’élévation verticale. L’inclinaison de la partie supérieure était de de base sur de hauteur. Ces observations apprenaient, sur le profil de plus grande stabilité, ce qu’il importait le plus de savoir ; il fallait, après avoir oppose un obstacle suffisant au déplacement des matériaux, laisser à l’action de la mer elle-même le soin