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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/757

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réelles. La première est comprise entre et la seconde entre et la troisième entre et ainsi de suite. Ces racines approchent extrêmement de leurs limites supérieures lorsque leur rang est très-avancé.

Si l’on veut calculer la valeur d’une de ces racines, par exemple de la première, on peut employer la règle suivante : on écrira les deux équations et désignant la longueur de l’arc dont la tangente est ensuite on prendra un nombre quelconque pour on en conclura, au moyen de la première équation, la valeur de on substituera cette valeur dans la seconde équation, et l’on en déduira la valeur de on substituera cette seconde valeur de dans la première équation, et on en déduira la valeur de cette valeur étant substituée dans la seconde équation, on en conclura une troisième valeur de qui, étant substituée dans la première équation, donne une nouvelle valeur de On continuera ainsi de déterminer par la seconde équation, et par la première. Cette opération donnera des valeurs de plus en plus approchées de l’inconnue La construction suivante rend cette convergence manifeste.

En effet si le point (fig. 6) correspond à la valeur arbitraire que l’on attribue à l’ordonnée et que l’on substitue cette valeur dans la première équation, le point correspond à l’abcisse que l’on aura calculée, au moyen de cette équation Si l’on substitue cette abcisse dans la seconde équation, on trouvera une ordonnée qui correspond au point Substituant dans la première équation, on trouvera une abcisse qui répond au point Ensuite cette