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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 42.djvu/207

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TYPE NOUVEAU DE CRUSTACÉ PARASITE. 47

lière que donnent soitla présence du testicule, soit le passage de l’ovidule dans leur intérieur. Ainsi, souvent sur les animaux qu’on vient de débarrasser de la carapace on assiste à la ponte, et les œufs passent successivement sous les yeux de l’observateur par le canal qui traverse le talon de la première patte. Pour les quatre suivantes, la blancheur soyeuse des capsules testiculaires et les renflements des talons donnent une physionomie, qui se retrouve encore sur les animaux conservés depuis bien longtemps dans l’alcool. Dans la sixième paire, aucune de ces particularités ne se présente aussi les deux palettes qui là forment sont-elles plus courtes, moins volumineuses et dépourvues de caractères spéciaux. Elles offrent bien des poils moins nombreux et serrés à leur extrémité libre, et sur leurs bords postérieurs ; mais elles ne portent pas de cirrhes comme les précédentes.

Il y a donc des pattes de trois espèces les premières, grêles, longues, garnies de deux cirrhes seulement les quatre suivantes, grosses et gonflées surtout à leur base, ayant des cirrhes grands, variables, au moins toujours au nombre de trois ; enfin, la dernière ou sixième, simplement poilue, est moins volumineuse que les autres. Relativement aux quatre pattes mâles, ou intermédiaires, on ne saisit pas de caractères bien saillants propres à les faire distinguer les unes des autres ; le type de la patte dessinée (PI. V., fig. 52) peut être modifié par l’allongement de quelques-uns des cirrhes, surtout ceux précédant les terminaux. En général, les trois cirrhes les plus grands de l’extrémité se retrouvent sur toutes les pattes, accompagnés, sans règle fixe suivant la position de la partie que