Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/233

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somme valait Ces deux quantités, loin d’être égales, différaient de À la demi-somme valait environ et la demi-somme valait environ ainsi la différence était encore de En continuant jusqu’à la fin de l’expérience cette comparaison des deux demi-sommes, il est facile de juger si elles tendent à devenir égales, et restent sensiblement dans cet état d’égalité ; ou si, au contraire, elles peuvent se séparer, et donner des différences croissantes de signe opposé.

On a marqué dans la table, pour chaque valeur du temps écoulé, la valeur correspondante de la demi-somme celle de la demi-somme et la différence des deux valeurs. On voit par cette table que la différence des demi-sommes, qui était d’abord a été réduite en à elle est devenue pendant les suivantes, et elle a ensuite continué à décroître mais elle n’a pu acquérir aucune valeur négative de quelque étendue. Cette différence des demi-sommes a passé en de la valeur de à celle d’un demi-degré environ elle a conservé des valeurs très-petites, qui se sont abaissées successivement au-dessous d’un tiers et d’un cinquième de degré. Il faut ajouter que les valeurs apparentes de cette différence résultent en majeure partie des erreurs presque inévitables des instrumens et des observations. D’ailleurs on a fait l’expérience dans l’air tranquille, au lieu de déterminer un courant d’air d’une vîtesse uniforme ; il était facile de prévoir que l’omission de cette condition n’aurait point une influence considérable sur les résultats.

On a souvent répété des expériences de ce genre, en faisant varier toutes les circonstances, ou successivement, ou ensemble.