beaucoup de détails afin de faciliter la vérification de la théorie par l’expérience. On trouvera à la fin du Mémoire un essai de cette vérification, qui montre déjà la vérité de la théorie en général, mais qui laisse encore quelque chose à désirer sous le rapport de l’accord plus ou moins parfait des nombres donnés par le calcul ou par l’observation. Si l’on avait un amas de parcelles métalliques ou de toute autre matière, conductrices de l’électricité, mêlées en proportion donnée à des matières non conductrices et qu’on soumît cet assemblage à l’influence d’un ou de plusieurs corps électrisés, les formules de mon Mémoire s’appliqueraient également à ce cas, qui n’avait pas encore été considéré, et elles feraient connaître en grandeur et en direction les actions électriques exercées par ce mélange ; ce qui pourra encore être vérifié par des observations directes.
Dans un second Mémoire, nous essaierons de déterminer, d’après les principes et les formules contenues dans celui-ci, la distribution du magnétisme dans les aiguilles d’acier aimantées à saturation et dans les aiguilles de fer doux aimantées par influence, d’où nous déduirons ensuite les lois de leurs attractions ou répulsions mutuelles.
(1) Considérons un corps aimanté par influence, de forme et de dimensions quelconques, dans lequel la force coercitive. soit nulle, et que nous appellerons pour abréger.
D’après ce qui précède, nous regarderons ce corps comme un assemblage d’élément magnétiques, séparés les uns des autres par des intervalles inaccessibles au magnétisme ; et voici, par