Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/286

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Elles contiennent six inconnues, savoir : et les quantités qui entrent dans les expressions de elles ne suffiraient donc pas pour les déterminer mais ces six inconnues se réduisent à trois d’après les relations qui existent entre elles et qui dépendent de la forme des élémens, sur laquelle nous n’avons fait jusqu’ici aucune hypothèse. En vertu de ces relations, la forme des élémens et leurs positions par rapport aux plans fixes des coordonnées peuvent influer sur l’état magnétique de et sur les attractions ou répulsions qu’il exerce au-dehors. Il pourrait même arriver que cette influence ne fût pas la même en tout sens, en sorte que, si était une sphère homogène, et qu’on fît tourner ce corps sans déplacer son centre et sans rien changer aux forces extérieures ou à la fonction les actions magnétiques de changeraient néanmoins en grandeur et en direction. Ce cas singulier, que nous avons déjà indiqué dans le préambule de ce Mémoire, ne s’étant pas encore présenté à l’observation, nous l’exclurons de nos recherches quant à présent, et nous allons, en conséquence, déterminer les relations qui doivent exister entre et les quantités pour qu’il n’ait pas lieu.

(11) Supposons que ces six quantités appartiennent à un même élément magnétique et désignons par ce que deviennent les trois premières, quand les coordonnées d’un point quelconque pris dans cet élément sont au lieu d’être comme dans le n.o 2. 1 est aisé de voir que les relations qui lieront entre elles ces six quantités, seront exprimées par des équations linéaires de la forme :

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