Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/341

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l’autre déviation, quand on a comme M. Barlow l’a observé, il suffira de supposer qu’on ait à peu près Pour cette valeur de les déviations produites, soit par la sphère creuse, soit par la sphère pleine, ne diffèrent l’une de l’autre que d’environ un centième, quand le volume de l’une est les trois quarts de celui de l’autre ou quand on a en sorte qu’on a pu croire qu’eues étaient les mêmes dans les deux cas.

Les sphères dont M. Barlow a fait usage, étaient formées d’une espèce de fer fondu dans lequel la force coercitive avait apparemment peu d’intensité ; car l’ensemble des expériences ne paraît pas indiquer que ces corps eussent acquis un degré notable de magnétisme fixe. L’aiguille de boussole qu’il a soumise à leur action, avait six pouces anglais en longueur ; et quoique l’auteur ne fasse pas connaître la mesure exacte de l’intensité magnétique de ses pôles il dit cependant que leur puissance était très-énergique. Nous ne pouvons donc pas négliger, dans le calcul des déviations de cette aiguille, les corrections dues à sa longueur et à sa réaction sur la sphère aimantée, sur-tout dans les cas où l’aiguille a été le plus rapprochée de la sphère, et où la distance de son milieu au centre de ce corps n’était que de douze pouces, c’est-à-dire, seulement quadruple de sa demi-longueur. À la vérité, M. Barlow annonce qu’ayant placé successivement dans le même point le milieu de l’aiguille de six pouces, et celui d’une petite aiguille d’un demi-pouce en longueur, il n’a pas observé de différence entre leurs déviations ; ce qui ferait penser que les deux corrections dont nous parlons dont l’une a pour effet d’augmenter la déviation, et l’autre, de la diminuer, se seraient à peu près compensées. Mais nous avons lieu de croire que