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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/433

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On ne pouvait pas s’attendre à un accord plus frappant entre l’expérience et la théorie. Si l’on compare la petitesse des différences à l’étendue des largeurs mesurées et si l’on fait attention aux grandes variations que et ont éprouvées dans ces observations diverses on se refusera difficilement à regarder l’intégrale qui nous a conduits à ces résultats comme l’expression fidèle de la loi des phénomènes. Mais ce qui augmente encore beaucoup les probabilités en faveur de la nouvelle théorie, c’est que la longueur d’ondulation employée dans ces calculs a été déduite de phénomènes très-différens et dont la loi se laissait apercevoir aisément.

Si l’on substituait cette longueur d’ondulation dans les formules auxquelles nous avions été conduits par la première hypothèse, on trouverait des résultats qui différeraient sensiblement de ceux de l’expérience. Je ne présente ici qu’une application de ces formules, qui me paraît suffisante pour faire voir qu’elles ne s’accordent pas aussi bien avec les mesures. J’ai choisi l’observation n.° 23 qui est une des plus favorables à la première théorie.

On ne pourrait pas expliquer ces discordances en suppo_