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jusqu’à ses extrémités, en variant d’abord très-lentement, et son action sur des points voisins de son milieu doit très-peu différer de celle d’une barre dont le diamètre serait constant et très-petit par rapport à sa longueur.

Lors donc que les physiciens auront observé les actions d’une barre, ou d’une plaque aimantée par l’influence de la terre, sur des points très-rapprochés du milieu ou du centre de ces corps, on pourra comparer, sous ce nouveau point de vue, la théorie à l’observation. Afin de faciliter cette comparaison, j’ai eu soin d’énoncer dans mon Mémoire les conséquences principales du calcul qui mériteraient le plus d’être vérifiées par l’expérience.

Le second paragraphe de ce Mémoire est relatif à des questions curieuses en elles-mêmes, mais sur-tout importantes par le jour que leur solution peut jeter sur un procédé imaginé par M. Barlow, que l’on emploie à bord des vaisseaux, pour détruire les déviations de la boussole, dues aux masses de fer dont elle est environnée et qui sont aimantées par l’influence magnétique de la terre[1].

§. I.er
Application des Formules générales du Magnétisme au cas
d’un Ellipsoïde quelconque
.

(1) J’ai démontré, dans mon premier Mémoire sur cette matière (n.° 20), que l’action d’un corps homogène aimanté par influence, sur un point extérieur, est équivalente à l’action d’une couche de fluide libre, d’une très-petite épaisseur, qui recouvrirait la surface de ce corps dans toute son étendue.

  1. Voyez, relativement à ce procédé, les Annales de physique et de chimie, janvier 1825.