où il fut remplacé par ses deux illustres élèves Henri Sainte-Claire Deville et Wurtz. Plus tard, lorsqu’il put reprendre et poursuivrë’ses recherches sur les poids atomiques des corps simples signalées plus haut, c’est au laboratoire de la chaire de la Faculté des Sciences, dont il était resté titulaire, et, après son départ définitif en 1868, au laboratoire de son École centrale qu’il dut installer son travail.
Sénateur sous l’Empire, Président de la Commission municipale de la ville de Paris, Inspecteur général de l’Enseignement supérieur, Président du Conseil supérieur de l’Instruction publique, Président de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, Président de la Commission des Monnaies, puis, à la fin, Directeur de la Monnaie de France, dans toutes ces hautes situations, il sut’rendre au pays pendànt plus de vingt ans les’plus nombreux et les plus éclatantes services. J’en emprunte à M. Armand Gautier la brève énumération.
« Député, il défend l’industrie sucrière ; il étudie et discute les méthodes de l’enseignement public. Ministre de l’Agriculture, il règle le commerce des grains, de la boucherie, des engrais il favorise l’élève du bétail ; il encourage et vulgarise les pratiques de l’irrigation et du drainage ; il fonde l’enseignement public de l’agriculture ; il organise le Crédit foncier, etc. Sénateur, il lit de fréquents rapports sur l’assainissement des pays marécageux, la loi des brevets d’invention et marques de fabrique, l’exploitation des forêts, celle des eaux minérales. Il organise l’instruction primaire et supérieure, celle de la médecine et de la pharmacie. Il éclaire les discussions publiques sur les routes forestières, le reboisement des montagnes, la télégraphie, la refonte des monnaies de cuivre et d’argent. Président du Conseil municipal, il contribue à toutes les améliorations de la voirie parisienne. Il transforme l’hygiène de la ville, son système d’égouts, son éclairage. Il dote Paris d’eaux de source abondantes. Résultat surprenant ! car il avait contre lui le Conseil presque entier, tous les ingénieurs de la veille, sauf Belgrand, auteur du projet, plus que cela,