naux de 10000fr : l’un pour la Physique, l’autre pour la Chimie, letroisiéme pouu la Physiologie. « Je provoque, dit-il dans son testament, par la fondation assez importante de ces trois prix, en Europe et peut-être ailleurs, une série continue de recherches sur les Sciences naturelles, qui sont la base la moins équivoque du savoir humain ; et en même temps je pense que le jugement et la distribution de ces trois prix par l’Académie des Sciences sera un titre de plus au respect et à l’estime dont elle jouit dans le monde entier. Si ces prix ne sont pas obtenus par des Français, du moins ils seront distribués par des Français et par le premier corps savant de France. »
Les dons que nous venons d’énumérer nous ont été faits par des hommes qui, à des degrés divers, avaient pris part à la recherche scientifique.
D’autres, non moins nombreux, sont dus à ceux qui ne s’intéressaient guère à nos études que pour en avoir reconnu la valeur, en avoir apprécié les résultats.
Dès 1817, c’est M. Alhumbert, ministre du culte catholique, qui lègue 300fr de rente sur l’État pour encourager le progrès des Sciences et des Arts. Le legs avait été fait à l’Académie des Sciences et Arts de Paris. Il a été interprété en ce sens qu’il devait être partagé entre les deux Académies des Sciences et des Beaux-Arts.
En 1835, M. Charles-Laurent Bordin, ancien notaire, lègue à l’Institut 15000fr de rente qui doivent être répartis également entre les cinq Académies. Les revenus devront être distribués en prix. Les sujets mis au concours auront toujours pour but l’intérêt public, le bien de l’humanité, le progrès de la Science et l’honneur national. M. Bordin fut