Parmi les devoirs, chaque jour plus nombreux et plus difficiles, qui composent la tâche toujours grandissante de vos deux Secrétaires perpétuels, il en est un-que leur impose une tradition déjà longue, puisqu’elle remonte à Fontenelle c’est de venir à tour de rôle chaqueannée, dans notre séance publique, nous rappeler la vie et les travaux, nous redire les mérites, en un mot prononcer l’éloge de quelqu’un de nos confrères disparus. Par un juste retour, ne semble-t-il pas que tout Secrétaire perpétuel surtout s’il lui a été donné d’exercer son ministère pendant de longues années, ait acquis par là quelque droit à recevoir, lui aussi, après sa mort, le tribut de louanges qu’il a payé à tant d’autres ? Pourtant, s’il est ordinairement reconnu, si, en remontant quelque peu. le cours des années, nous voyons M. Darboux nous