Il a donné ensuite les solutions particulières aux principales zones et aux diverses macles de tous les minéraux qui entrent dans la constitution des roches, en partant des données si laborieusement acquises par les travaux antérieurs de Des Cloizeaux. L’apparition de la méthode de la recherche statistique des maxima marque une date dans l’histoire de la Pétrographie.
Les feldspaths ont une importance capitale pour la connaissance des roches éruptives, puisqu’ils se trouvent dans presque toutes et qu’ils constituent l’élément dominant de la plupart d’entre elles. Aussi, ces minéraux ont-ils fait l’objet des recherches d’un grand nombre de cristallographes, au premier rang desquels se placent Des Cloizeaux et Fouqué ; Michel-Lévy leur a consacré quelques-uns de ses plus intéressants Mémoires. Il a montré, en particulier, l’importance que présentent pour leur diagnostic les propriétés de la zone de symétrie perpendiculaire au plan d’accolement de la macle de l’albite, surtout dans le cas où la macle de Carlsbad est associée à cette dernière.
Après avoir mis en lumière l’utilité des positions d’extinction et le parti qu’il est possible d’en tirer, Michel-Lévy a abordé avec le même succès l’étude des positions d’égale intensité lumineuse, créant la méthode des éclairements communs, si commode pour l’analyse des diverses macles des plagioclases et des associations zonées de ces minéraux ; elle lui a servi à discuter l’identité probable du microcline et de l’orthose.
Enfin, il a concentré un grand nombre de données numériques dans des épures stéréographiques qui sont sur la table de tous les pétrographes et fournissent aisément la solution élégante de la plupart des problèmes que pose l’étude des feldspaths.
L’un des phénomènes optiques qui frappent le plus l’observateur examinant une lame de roche est l’éclat des couleurs de polarisation, couleurs qui dépendent de la biréfringence du minéral, de l’orientation de ses sections, de l’épaisseur de la plaque considérée. Jusqu’à