Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/121

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PARTIE PHYSIQUE. J CXllj

iBa3. Histoire. y r

les amateurs de cette partie duègne végétal puissent bientôt jouir.

Les écorces employées en médecine nous arrivent des pays étrangers dans leur état brut, et souvent encore chargées des lichens et dès autres cryptogames qui croissent naturellement sur elles. M. Fée s’est attaché à étudier ces espèces de parasites, et en a découvert et décrit un grand nombre que les voyageurs, occupés dans leurs courses d’objets plus sensibles, n’avaient pas remarquées. Les lichens surtout lui ont donné lieu d’établir dans cette famille une distributiori nouvelle. Il la fonde premièrement sur les diversités de formes du corps même du lichen ou de ce que les botanistes nomment thcdlùs, et ne prend que pour caractères secondaires les organes variés qui naissent sur ce thalUs, et que les botanistes, qui lés nomment apothecium ont supposé assez légèrement, à ce que pense M. Fée, appartenir à la génération. Gomme il arrive, dans les pays étrangers aussi bien que dansée nôtre que certains cryptogames se fixent de préférenée sur certaines écorees, les descriptions de M. Fée, toutes très-exactes et très-détaillées et accompagnées de figures fort soignées faites par M. Poiteau indépendamment de l’accroissement qu’elles fournissent à la botanique, pourront encore aider, en certains cas, les pharmaciens à distinguer : avec plus de précision les forces que leur apporte le commerce. r M Moreau de Jonnès qui suppose que les terrains soit >: calcaires, soit volcaniques des Antilles ont été mis à découvert plus tard que les grands continents, a dû rechercher l’origine de leur, population végétale et par quels agents et