Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/142

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̃CXXXiv HISTOIRE DE l’aCADJE MIE

n’est pas générale. En pinçant les ganglions semi-lunaires d^uH^lâpin il lui a toujours fait donner aussitôt des signes d’une dculeur vtoJénte ; mais les ganglions cervicaux sont beaucoup moins susceptibles d’impression ce n’est que rà’rémentv et après beaucoup d’essais infructueux, qu’il est parvenu à’ faire ressentir à l’animal les irritations qu ?il lui communiquait. ñA ces expériences fondées sur des lésions mécaniques, M. Flourens en a fait succéder d’autres qui reposent sur l’action de certaines substances prises à l’intérieur. Chacun sait que l’opium endort que la belladonnâ, aveugle, que les liqueurs spiritueuses empêchent de se mouvoir régulièrement. Il ;était intéressant d’observer si ces substances produisent un effet visible sur les parties de l’encéphale affectées à ces diverses fonctions. Effectivement, quand un oiseau meurt pour avoir pris de l’opium, on voit une grande tache d’un ’) rouge foncé sur le devant de son crâne ; si c’est pour avoir pris de la belladonna, les taches se montrent sur les côtés et ’.1 a péri paur avoir-avalé de l, l’ 'h l c’est l, ést s’il péri pour avoir avalé de l’alseohol, c’est l’occiput qui est teint de rouge. M ; Flourens avait penséd’âbord que c’étaient des signes d’autant d’inflammations locales les premières sur le cerveau, les secondes sur les tubercules optiques, les troisièmes sur le cervelet ;’ mais les commissaires de l’Acàdémie, en répétant ses expériencesj ont trouvé que ces taches résultaient d’épàrichements sanguins qui se font dans répaisseur même du crâne, et qui remplissent lès cellules de son dïpioé, entre ses déurx lanie&. Le fait de la position locale et constatate de ces épanchements n’en est pas moins très-singulier ; et les rapports de- cette : position avec celle des piiganes dont les fonctions sont altérées ne laissent pas que