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PARTIE PHYSIQUE. 0X1V

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i8a3. Histoire. T,

met pas, comme ce dernier l’existence.-de la glande.pinéale dans tous les vertébrés. Il est fort éloigné aussi de croire, comme M. Desmoulins que le cerveau ou le eervelet puisse manquer dans quelques-uns de ces animaux ; et il explique les apparences qui ont donné lieu à ces suppositions, soit par une confusion du ganglion olfaçtif avec la masse du cerveau, soit par une diminution extrême du Volume du cervelet. <’

Il n’est pas favorable non plus à la séparation trop absolue des fonctions, telle que l’entend M. Flourens. La petitesse excessive du cervelet dans certains animaux qui sautent et nagent très-bien, comme les grenouilles, les couleuvres lui sert en particulier d’argument pour mettre en doute l’attribution que M. Flourens faif exclusivement à cet organe, d’être le régulateur des mouvements de locomotion. Il montre qu’il s’en faut de beaucoup que les lobes opti, ques soient pour la grandeur, en proportion avec les nerfs du même nom. La taupe, entre autres, où ce nerf est presque atrophié, a ses- tubercules quadrijumeaux aussi grands qu’aucuti quadrupède ; ce qui lui prouve qu’ils ne sont pas consacrés à la vision seulement, etiui paraît confirmer son système de l’uniformité des fonctions de tous les lobes» Ce n’est pas dans. une analyse comme celle-ci qu’il est possible de discuter ces opinions diverses ni d’apprécier la multitudedes observations dont se composent des recherches aussi laborieuses ; mais il nous a paru convenable d’en donner un exposé assez étendiî pour attirer sur elles l’attention des anatomistes. Elles rentrent dans le cercle des travaux de VAcademiê, non seulement parce quelles ont été soumises