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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/159

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le fond de cette poche urinaire ; et un rétrécissement plus intérieur fait même, de cette saillie, une poche particulière que M. Geoffroy nomme vestibule rectal, attribuant à ses deux issues les noms d’anus intérieur et extérieur. C’est ce dernier qui, s’avançant au travers des deux autres dilatations, je veux dire de la vessie urinaire et de la poche urétro-sexuelle, se montre au dehors quand l’autruche veut jeter ses excréments.

Dans le cazoar il n’y a point d’étranglement intérieur au rectum ; et la vessie et la poche uretro-sexuelle, faute de bourrelet qui les sépare, ne forment qu’une seule cavité. Dans d’autres oiseaux, tels que le canard et la poule, c’est le vestibule rectal qui se confond en une seule poche avec la vessie.

M. Geoffroy compare ce vestibule rectal à la poche glanduleuse, dans laquelle s’ouvre le rectum de l’ichneumon, et il retrouve aussi ce double sphincter dans les marsupiaux et les monotrèmes.

Il explique en détail le mécanisme des différentes excrétions, et comment dans l’autruche et le cazoar la verge, ou plutôt le gland, car il croit qu’elle se réduit à cette partie, se déploie au dehors pour leur donner issue.

La cavité où elle se retire et dont elle sort, dans certaines espèces, par une sorte de déroulement, est l’analogue de la bourse du prépuce ; une poche particulière qui y aboutit, nommée d’après son inventeur la bourse de Fabricius, et que M. Geoffroy appelait encore assez récemment du nom indéterminé de bourse accessoire, lui paraît aujourd’hui le réservoir, le canal déférent des glandes de Cooper qu’il a trouvées tantôt réunies, tantôt séparées, sur la partie dor-