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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/323

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40. Parmelia encausta. Var. Ach. lich. un. p. 489, no 49.
Imbricaria encausta. – Dec. fl. fr. 2, p. 394.
Très-commun sur les roches du sommet principal. Il y acquiert des dimensions telles que j’en ai un échantillon de à centimètres (cinq pouces) de diamètre. Decandolle, qui cite mes échantillons mêmes, remarque que cette variété diffère de l’espèce par ses expansions plus larges, plus noires et imponctuées. Je n’y ai jamais rencontré de fructifications : si un jour on en trouve on y reconnaîtra peut-être une espèce distincte.
41. Cetraria juniperina. Ach. lich. un. p. 506, no 1. – Bro\nu, chlor, melv. no 103.
Physcia juniperina. – Dec. fl. fr. 2, p. 400.
Sommet inférieur, à terre, sur les débris de Carex, de Hypnum et les rameaux de Saxifraga oppositifolia, 14 octobre 1795, 28 juillet 1797{,}30 septembre 1803.
Fenilles bordées de points noirs. Quelques scutelles à rebord dentelé et même foliacé.
42. Cetraria juniperina. Pinastri. Ach. l. un. p. 506, no 1.
Physcia pinastri. – Dec. fl. fr. 2, p. 400.
Même lieu. Il ne diffère du précédent que par la pulvérulence du bord de ses feuilles, et on voit ces deux lichens se rapprocher par des intermédiaires qui en effacent les limites.
43. Cetraria nivalis. Ach. lich. un. p. 510, no 6. - Bro\nu. melv. no 104.
Physcia nivalis. – Dec. fl. fr. 2, p. 400.
Pêle-mêle avec les deux précédents. Sommet inférieur, 28 juillet 1797 ; sommet supérieur, 11 septembre 1810.
Expansions plus redressées, plus simples et moins crépues que les précédents ; leur bord ne présente ni globules noirs, ni paquets farineux. Il est blanc, mais ordinairement teint de jaune à sa base. Il ne fructifie point ici.