Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/333

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AU SOMMET DU PIC bU MIDI. 14&

1823, iq

LYStMACBIES. Jcss. PRIMULACÉES. Vent. dec. 7§ r Andkosace ciLiATA. Dec.fl.fr. 3, p. 44i- – Je- pi. gatt.

  • mr.fasc. i, p. 3, t. 6 V

Sommet supérieur, au nord, sur les rochers formant l’escarpement du précipice.

—En pleine fleur, le 8 août 1809, année très-tardive. Je l’avais trouvée fleurie le 22 juillet 1799, et dès le 19 juillet 1801. •Massey encore plus tôt savoir le 3 juillet 17.98. C’est peut-être la plante la plus précoce du Pic.

Elle végète vigoureusement dans des situations bien plus froides encore. Je l’ai recueillie couverte de fleurs le 12 août 1797, au haut du glacier de. Tuque rouye, en plein nord, et le 10 août 1802 à la cime du Mont-Perdu. Nulle.part même je ne l’ai vue aussi forte, aussi belle, aussi vivement colorée.

C’est une aTeïie et le représentant, dans les ’hautes Pyrénées, de X Aretia alpina, que je n’y ai point rencontrée. On l’avait confondue avec celle-là, et il est en effet difficile de l’en distinguer.par des caractères bien tranchants quoiqu’elle s’en distingue à la première vue, par la grandeur relative de ses feuilles et de ses fleurs, la longueur de ses, pédoncules, et l’aspect glabre de toutes ses parties. Tout.cela varie bien jusqu’à un certain point les feuilles diminuent de grandeur ; des poils rameux se mêlent aux poils simples dont elles sont ciliées, et envahissent même une partie du disque cependant l’aspect général ne se dément pas ; les feuilles continuent à se distinguer par une circonscription un peu différente la partie la plus large paraît plus

voâsine du sommet et dans certains individus même on y aperçoit

une dent glanduleuse de chaque côté. Toujours aussi, le tube de la corolle approche davantage de la longueur du calice. Si les deux plantes croissaient à la fois dans la même contrée, lesñx circonstances qui ont pu modifier leurs formes seraient appréciables et l’examen critique de- ces circonstance amènerait à prononcer sur la natTire de leur affinité. Mais si, au contraire, chacune des deux appartient à une contrée distincte ; si chacune —des deux chaînes a une portion de sa végétation qui lui est propre,