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dans le P. officinalis et le P. elatior ; elles ne paraissent done pas fournir un caractère suffisant pour distinguer spécifiquement le P. viscosa du P. hirsuta, et le Primula brevistyla du P. grandiflora.
PÉDICULAIRES. J. RHINANTHACÉES. VENT. DEC.
80. VERONICA SAXATILIS. Willd. sp. 1, p. 62. – Smith : brit. 1, p. 17.- Dec. fl. fr. 3, p. 469. - Flor. dan. 2, t. 342. Clus. hist. 1, p. 347, fig. 1.
Sommet supérieur, 16 septembre 1793.
Commune sur tout le Pic. Les feuilles sont en général entières, mais quelquefois un peu crénelées. Du reste, mes échantillons du sommet sont fort semblables à ceux qui me viennent du Danemark.
81. Veronica nummularia. Gouan. III. p. 1, tab. 1, fig. 2. – Dec. fl. fr. 3, p. 470.
Sommet supérieur, 28 juillet 1797{,}21 juillet 1798{,}22 juillet 1799, 8 août 1809.
Espèce assurément bien distincte de la précédente. Feuilles arrondies, crénelées, ciliées. Fleurs bleues dont le segment supérieur est redressé et plié longitudinalement en gouttière, la convexité regardant l’intérieur de la fleur.
82. Pedicularis rostrata. Willd. sp. 3 p. 216. – Dec. fl. fr. 3, p. 481. – Hall. helv. 1, no 322, tab. 8, f. 1. Haud bona.
Entre les deux sommets, 11 août 1799.
La figure de Haller est très-défectueuse. Elle représente la racine sous la forme d’une tubérosité, ce qui est en pleine contradiction avec la description même de l’auteur (Radices flava, longissimce, teretes). Cette racine, en effet, se compose de fibres épaisses, charnues, longues, quelquefois rameuses, plus souvent fasciculées. Ce caractère seul suffirait pour distinguer notre espèce du P. gyroflexa, qui croît également sur les pentes du Pic,
