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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/386

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et les parties sont isolées l’une de l’autre par la soie qui les recouvre. En ce conducteur est soudé à un tube de cuivre surmonté d’une coupe qui communique avec le tube par le support du même métal. De la coupe part un conducteur mobile dont la portion est circulaire ; il est entouré de soie dans les parties et pour qu’elles soient isolées, et il est tenu horizontal au moyen d’un contre-poids fixé sur une circonférence de cercle qu’un prolongement de la lame dont est composé le conducteur mobile forme autour du tube La coupe est soutenue par une tige ayant le même axe que dont elle est isolée par une substance résineuse que l’on coule dans le tube. Le pied de la tige est soudé au conducteur fixe. qui sort du tube par une ouverture assez grande pour que la résine l’en isole aussi complètement dans cet endroit qu’elle le fait dans le reste du tube à l’égard de Ce conducteur à sa sortie du tube, est revêtu de soie pour empêcher la portion de communiquer avec Quant à la portion elle est circulaire, et l’extrémité plonge dans une seconde cavité creusée dans la table et pleine de mercure.

Les centres des trois portions circulaires sont en ligne droite ; les rayons des cercles qu’elles forment sont en proportion géométrique continue, et l’on place d’abord le conducteur mobile de manière que les distances sont dans le même rapport que les termes consécutifs de cette proportion ; de sorte que les cercles et forment un système semblable à celui des cercles et On plonge alors le rhéophore positif en et le rhéophore négatif en le courant parcourt successivement les trois cercles dont les centres sont en qui se repoussent deux à deux, parce que