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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/408

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ses extrémités par exemple, en communication avec un des rhéophores par la pointe qu’on place dans la coupe (fig. 13) pleine de mercure ; celle-ci est jointe par le fil métallique à la coupe dans laquelle plonge un des rhéophores. Cette pointe (fig. 12) communique avec l’extrémité par le fil de cuivre dont le prolongement soutient en la lame par un anneau de substance isolante, qui entoure en ce point le fil de cuivre. Lorsque la pointe repose sur le fond de la coupe (fig. 13), la lame (fig. 12) plongé dans l’eau acidulée contenue dans le vase de cuivre (fig. 13) qui communique avec la coupe où se rend l’autre rhéophore ; on voit alors tourner cette lame dans le sens et pourvu que la pile soit assez forte, le mouvement reste toujours dans ce sens lorsqu’on renverse les communications avec la pile, en changeant réciproquement les deux rhéophores de la coupe à la coupe ce qui prouve que cè mouvement n’est point dû à l’action de la terre et ne peut venir que de celle que les courants de l’eau acidulée exercent sur le courant de la lame circulaire (fig. 12); action qui est toujours répulsive, parce que si représente un des courants de l’eau acidulée qui se prolonge en dans la lame quel que soit le sens de ce courant, il parcourra évidemment l’un des côtés de l’angle en s’approchant, et l’autre en s’éloignant du sommet Mais il faut, pour que le mouvement qu’on observe dans ce cas ait lieu, que la répulsion entre deux éléments, l’un en et l’autre en ait lieu suivant la droite oblique à l’arc et non suivant la perpendiculaire à l’élément situé en car la direction de cette perpendiculaire rencontrant la verticale menée par le point autour de laquelle la partie mobile de l’appareil est assujettie à tourner, une force di-