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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/480

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mouvement de translation et un mouvement de rotation autour de son centre d’inertie.

Examinons maintenant la réaction exercée par le second système sur le premier : d’après l’axiome fondamental de la mécanique, que l’action et la réaction de deux particules l’une sur l’autre sont égales et directement opposées, il faudra, pour l’obtenir, composer successivement des forces égales et directement opposées à celles que les particules du premier système exercent sur les particules du second, et il est évident que la réaction totale ainsi trouvée sera toujours égale et directement opposée à l’action totale.

Dans le premier cas, la réaction sera donc représentée par la ligne (fig. 35), égale et opposée à la résultante et que l’on pourra supposer appliquée au centre d’action du premier système qui se trouve sur sa direction ; d’où il suit qu’en négligeant toujours la petite différence de situation du centre d’action et du centre d’inertie, on n’aura encore ici qu’un mouvement de translation.

Dans le second cas, la réaction sera de même représentée par la ligne (fig. 36), égale et opposée à Mais comme le point n’appartient pas au premier système, et que généralement celui-ci ne sera pas traversé par la direction il faudra concevoir que ce point soit lié invariablement au premier système sans l’être au second ; et, par cette liaison, la force tendra généralement à opérer sur le système un double mouvement de translation et de rotation. Au reste, cette force est dans le plan et lorsque les molécules attractives sont en même nombre que les répulsives et agissent avec la même intensité, sa direction est, comme celle de perpendiculaire à

Enfin, dans le troisième cas, la réaction sera représentée