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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/569

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d’où il suit que si l’on prend et qu’on élève sur au point un plan perpendiculaire à qui rencontre en la normale au plan du petit circuit, la droite menée par les points sera la directrice de l’action exercée au point par le courant électrique qui le parcourt, puisqu’on aura

et

Cette construction donne de la manière la plus simple la direction de la droite suivant laquelle nous avons vu que le pôle d’un aimant placé en serait porté par l’action de ce courant. Il est à remarquer qu’elle est située à l’égard du plan du petit circuit qu’il décrit, de même que la direction de l’aiguille d’inclinaison l’est en général à l’égard de l’équateur magnétique ; car le point étant considéré comme le centre de la terre, le plan comme celui du méridien magnétique, et la droite comme la direction de l’aiguille d’inclinaison, il est évident que l’angle compris entre le rayon terrestre et la direction de l’aiguille aimantée est le complément de l’inclinaison, et que l’angle est le complément de la latitude magnétique l’équation précédente devient ainsi

ou

IV. Sur la valeur de la force qu’un conducteur angulaire indéfini exerce sur le pôle d’un petit aimant.

Soit que l’on considère le pôle (pl. 2, fig. 34) du petit aimant comme l’extrémité d’un solénoïde électro-dynamique ou comme une molécule magnétique, on est d’accord, dans les deux manières de voir, à l’égard de l’expression de la force exercée