Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/688

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avait conclu de l’expérience avant que je l’eusse déduit de la théorie dans mon premier Mémoire sur cette matière. Mais on verra tout-à-l’heure que ce résultat singulier ne subsiste plus dans le cas d’une sphère en mouvement.

Si l’on place au point le point de suspension d’une boussole horizontale, dont, la longueur soit très-petite par rapport à sa distance à la sphère, l’action de ce corps sera à peu près la même en tous les points de cette aiguille, qui se dirigera, par conséquent, suivant la résultante de cette action et de celle de la terre. En menant donc, par le point un axe parallèle à celui des positives, et désignant par l’angle compris entre cette droite et la partie de l’aiguille qui aboutit à son pôle sud, où est concentré le fluide boréal, nous aurons

De même, s’il s’agit d’une aiguille d’inclinaison dont le point de suspension soit placé au point dont la longueur soit aussi très-petite par rapport à son éloignement de la sphère, et, enfin, dont le plan dans lequel elle peut tourner, passe par le centre de ce corps, elle se dirigera dans ce plan, suivant la résultante des forces horizontales et et des forces verticales et Si donc on désigne par l’angle que fait la partie de cette aiguille qui aboutit au pôle sud, avec la verticale tirée de bas en haut par son point de suspension, on aura

On rendra ces formules plus exactes, en leur faisant subir