Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/156

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
cl
histoire de l’académie,

anciens de leur thuion ou de leur citrum, quel est, non pas celui qui devient le plus grand, mais celui qui est le plus sujet à ces sortes d’excroissances dont les veines et les taches pourraient produire un effet agréable.

C’est aux voyageurs qui visiteront de nouveau l’Atlas et la Cyrénaïque, qu’il appartiendra de résoudre complètement ce problème.


M. Bory Saint-Vincent a rendu un service réel aux botanistes, en imaginant un appareil au moyen duquel les plantes destinées à entrer dans leurs herbiers se dessèchent plus vite et sans être autant altérées dans leurs couleurs que par les procédés ordinaires.

C’est une planchette percée de trous, à laquelle s’attache d’un côté une toile garnie à son bord libre d’une petite tringle de fer, et qui au moyen de deux courroies serre contre la planchette les feuilles de papier et les plantes que l’on place entre elles après leur avoir fait subir une première compression. La circulation de l’air accélère la dessiccation, et empêche la fermentation qui noircit les couleurs ; on réussit par là à conserver des orchis, des liliacées et d’autres plantes qui sont communément fort défigurées dans les herbiers.


ZOOLOGIE.


M. Delamarck, dont une malheureuse cécité a interrompu les travaux, au grand détriment de tant de parties de l’histoire naturelle qu’il enrichissait de ses observations, a confié son enseignement à M. Latreille, et ce célèbre entomologiste a été conduit ainsi à étudier des classes d’animaux