Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/250

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

écluses sur la longueur entière du canal sont devenues :

et comme rien n’est changé ni dans l’étendue des biefs du canal, ni dans la chute primitive de ses écluses, il est clair qu’un second passage de bateau exhaussera encore chaque bief d’une même hauteur et ainsi de suite indéfiniment.

(25) Nous avons supposé que tous les biefs étaient exposés aux mêmes chances de déperdition d’eau ; mais si, par l’effet de quelques circonstances particulières, ces chances devenaient plus considérables dans l’un quelconque des biefs il faudrait que son niveau s’exhaussât d’une quantité proportionnelle à ces déperditions, tandis que les biefs antérieurs ne s’exhausseraient que de la quantité et l’on aurait :

d’où l’on conclut immédiatement que la longueur du bief étant donnée, la chute de l’écluse doit être d’autant moindre que l’exhaussement destiné à compenser la déperdition que l’on suppose avoir lieu sur ce bief, est plus considérable.

(26) S’il arrivait, au contraire, que ce bief fût alimenté par une prise d’eau subsidiaire, il pourrait gagner au lieu de perdre, et par conséquent conserver la hauteur d’eau nécessaire au maintien de la navigation, en se déprimant de la