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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/29

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xxiij
partie mathématique.

La nouvelle édition du Traité de statique de M. Poinsot a été rapidement distribuée ; les sciences s’applaudiront bientôt de recevoir du même auteur une exposition aussi ingénieuse et aussi claire des théorèmes dynamiques.

Ces principes dont on a fait des applications nouvelles dirigent toutes les recherches, servent à apprécier les résultats et à les exposer avec exactitude et clarté. On trouve des modèles de cette méthode dans les mémoires que M. Girard a publiés, soit pour décrire de grands ouvrages publics exécutés en France et dans les divers états de l’Europe, soit pour déterminer par des considérations dynamiques les conditions les plus favorables dans la construction des canaux, ou pour démontrer, par des comparaisons frappantes, l’influence des communications sur les progrès de l’industrie.

Si l’on considère les applications multipliées de la mécanique rationnelle à l’industrie, aux canaux, à la navigation, aux communications de tous les genres, on voit qu’il serait impossible de les rappeler. Je puis à peine citer quelques constructions extraordinaires, qui exigent le concours de plusieurs sciences, et qui porteront à la postérité un témoignage éclatant de la puissance des arts.

La France avait offert, il y a deux siècles, les pre-