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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/34

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histoire de l’académie,

rable, que celle qu’ont illustrée les entreprises immortelles de Gama, de Colomb, de Magellan.

Au rang des inventions encore récentes, qui intéressent éminemment la société civile, l’histoire des arts a déjà placé celle qui procure et distribue la lumière des gaz inflammables aux établissements publics, aux ateliers, aux habitations, aux cités. Sans rappeler l’origine et les progrès de cette industrie, je me borne à indiquer les nouveaux procédés.

On a comparé sous divers rapports les quantités de lumière que fournissent la houille et les huiles. On a trouvé des moyens ingénieux de multiplier et de varier l’usage de ces sources d’une clarté vive et pure, et d’en régler le cours.

L’administration publique a voulu examiner ou prévenir les appréhensions et les plaintes graves auxquelles donnerait lieu la proximité des grandes usines mues par la vapeur, ou celle des vases immenses où le gaz inflammable est contenu ; l’Académie, consultée sur la partie scientifique de ces questions, a chargé ses commissaires de recueillir et de discuter tous les faits observés en France, ou consignés dans les enquêtes du Parlement anglais. Le gouvernement, à qui ses rapports et délibérations ont été transmis, a prescrit des dispositions sages et conservatrices, pour concilier avec le droit de propriété,