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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/354

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seront les mêmes pour les différents points etc de l’onde émergente, situés à une distance suffisante de la surface quelle que soit d’ailleurs la forme de l’intégrale, et qu’en conséquence l’intensité et la position de l’onde résultante seront les mêmes dans chacun de ces points ; elle sera donc parallèle à lieu géométrique des premiers ébranlements ; les formules d’intégration la placent à un quart d’ondulation en arrière de ce plan ; mais cela ne change rien à sa direction, la seule chose qui détermine celle du rayon visuel ou de l’axe de la lunettc avec laquelle on observe le point de mire[1]. Ainsi les sinus des angles et de la surface réfringente avec les ondes incidente et réfractée, sont entre eux comme les longueurs et c’est-à-dire comme les vitesses de propagation de la lumière dans les deux milieux contigus.

Nous voyons donc que pour calculer les effets prismatiques des milieux doués de la double réfraction, quand le point de mire est à l’infini et qu’en conséquence l’onde incidente est plane, il suffit de connaître la vitesse de propagation des ondes ordinaires et extraordinaires dans l’intérieur du cristal pour chaque direction du plan de l’onde, cette vitesse étant mesurée perpendiculairement à ce plan. Or c’est ce que donnent le plus grand et le plus petit rayon vecteur de la section diamétrale faite dans la surface d’élasticité par le plan de l’onde. Mais lorsque le point de mire est très-rapproché du

  1. J’ai cru utile de répéter ici d’une manière abrégée l’explication que j’ai donnée de la loi de Descartes pour la réfraction ordinaire, dans la dernière note de mon Mémoire sur la diffraction, afin d’épargner au lecteur la peine d’y avoir recours.