Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/374

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
144
mémoire

de l’onde mesurées perpendiculairement à son plan au moyen de l’équation qui représente la section faite dans la surface d’élasticité par un plan diamétral parallèle à l’onde, et dans laquelle et sont donnés dès que l’on connaît la direction de l’onde réfractée. Ces deux vitesses une fois connues, il devient facile d’en conclure la direction et la divergence des deux faisceaux ou des deux systèmes d’ondes émergents. Si l’on voulait d’ailleurs pousser plus loin l’exactitude, il faudrait déterminer avec la vitesse ainsi calculée une nouvelle direction plus approchée du rayon ou du plan de l’onde dans le cristal, et calculer de nouveau la vitesse correspondante, à l’aide de l’équation ou de l’équation selon qu’on voudrait obtenir la vitesse mesurée sur le rayon ou la normale au plan de l’onde ; puis on en conclurait la direction de chacun des deux faisceaux émergents. Cette méthode est tout aussi exacte et bien moins pénible que l’emploi des formules dont nous venons de parler, qui seraient sans doute très-compliquées. Elle peut même s’appliquer aux cristaux dont la double réfraction est la plus énergique, en répétant l’opération un nombre de fois suffisant.

Quand il s’agit de vérifier la loi des vitesses par une expérience de diffraction, il suffit de considérer la vitesse de propagation de l’onde réfractée mesurée perpendiculairement à son plan ; c’est même la méthode la plus simple, parce que l’expérience donne immédiatement la différence entre les nombres des ondulations exécutées dans l’épaisseur des plaques, dont il est aisé de conclure immédiatement la différence de marche des deux systèmes d’ondes, puisque ces nombres sont égaux à l’épaisseur de la plaque divisée