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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/456

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ques termes de En rapprochant cette conséquence de celle du no 8, il en résulte que la quantité doit être regardée comme invariable, et la quantité comme proportionnelle au temps ou égale à

(12) Pour déterminer les variations de et d’où dépendent celles des pôles à la surface de la terre, il est nécessaire d’effectuer le développement de que nous avons seulement supposé jusqu’à présent. Soit donc la masse de l’un des astres qui agissent sur le sphéroïde terrestre ; les coordonnées du centre de gravité de rapportées respectivement aux axes des moments d’inertie les trois coordonnées relatives à ces mêmes axes, d’un point quelconque de la terre ; et l’élément de sa masse. L’attraction étant en raison inverse du carré des distances, la partie de relative à l’astre aura pour expression :

en étendant l’intégrale à la masse entière de la terre. Chaque astre l’on voudra considérer donnera lieu à un terme que semblable. Pour avoir égard à sa non-sphéricité, il faudrait remplacer par l’élément de sa masse, et intégrer dans toute son étendue ; mais il est facile de s’assurer que le terme dont le précédent se trouverait augmenté, peut être négligé à l’égard de celui-ci, l’un étant à l’autre dans le rapport du carré du rayon de l’astre au carré de sa distance à la terre. Dans la question qui nous occupe, les astres que l’on considère sont le soleil à cause de la grandeur de sa masse, et la lune à raison de sa proximité de la terre.

D’après les propriétés du centre de gravité et des axes