de 1824. La température moyenne de l’hiver est donc égale à au-dessous de la congélation.
Disons quelques mots sur les tableaux relatifs à l’état du ciel ces tableaux donnent les indications de l’état du ciel à Paris, pendant les vingt-une dernières années ; on y trouve les jours couverts, les jours de beau-temps, les jours de pluie, de brouillards, de gélée, de neige, de tonnerre, de grêle, etc. On a aussi distingué les jours où le vent a soufflé des principaux points cardinaux ; enfin, on y fait également connaître la quantité de pluie, mesurée sur la plate-forme de l’Observatoire, à mètres au-dessus de la cour du bâtiment, et celle qui a été également mesurée dans la cour depuis le mois de mars 1817. Enfin le dernier tableau contient le résumé général des vingt-un tableaux précédents, mois par mois. Pour une année commune à Paris, on trouve jours de ciel couvert, jours de ciel nuageux, jours de pluie, de gélée, jours de brouillard, de neige, de grêle ou grésil, et avec tonnerre.
Le vent souffle jours du nord, fois du nord-est, de l’est et de sud-est, du sud, du sud-ouest, de l’ouest et fois du nord-ouest. On remarquera que les vents de l’est et du sud-est, sont les moins fréquents, et que les vents du sud, sud-ouest et ouest, sont ceux qui règnent le plus fréquemment sur l’horizon de Paris.
En comparant la quantité d’eau de pluie tombée sur la terrasse de l’Observatoire, à celle qui est tombée dans la cour, depuis le mois de mars 1817, on trouvera qu’en prenant pour unité la pluie de la terrasse, celle de la cour est exprimée par ce qui donne 13100 de plus, pour mètres de hauteur.
