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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/587

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quels j’en pourrais joindre quelques autres analogues obtenus avec des mélanges différant, soit par la nature des éléments, soit par leurs proportions, suffisent pour établir le principe en question, du moins quant aux fluides élastiques permanents. Lorsque les vapeurs sont assez éloignées du maximum de densité que comporte chaque température, elles jouissent de la même propriété que les gaz ; mais je me suis assuré que, près de ce maximum, leur puissance réfractive augmente dans un rapport sensiblement plus grand que celui des densités qu’on leur suppose : c’est ce que l’on pourra voir dans le tableau suivant.

Toutes les observations ayant été conduites de la même manière, il serait inutile d’entrer dans le détail de chacune en particulier ; je me contenterai donc de rapporter les résultats tout calculés.

Le tableau ci-dessous renferme les rapports des puissances de réfraction de gaz sous la même force élastique ; des observations faites de à sur les mêmes fluides m’ont donné exactement les mêmes valeurs : en sorte que la température, du moins entre ces limites, ne paraît exercer aucune influence sur ces rapports.


    simplement mélangés ; il n’existe en effet aucune preuve qu’ils soient combinés. Cependant le docteur Prout est parti de la supposition d’une combinaison et du rapport simple des proportions en volume qui en serait la conséquence nécessaire, pour déterminer les densités de l’oxygène et de l’azote qui servent de base à son système sur les pesanteurs spécifiques des corps simples. On verra bientôt que, si les principes de l’air formaient une combinaison, ce serait la seule où le pouvoir réfringent serait égal à la somme de ceux des éléments.

    (*) Ann. de chim. et de phys., t. I, p. 411.