Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/589

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Les vapeurs d’éther muriatique, d’éther sulfurique, de soufre carburé, ont été prises à un degré de densité deux ou

    Oxygène, du chlorate de potasse préalablement fondu. Le gaz passait à travers une lessive de potasse et dans un tube contenant des fragments de potasse humide.

    Azote, de l’air atmosphérique par la combustion vive, puis lente, du phosphore : le gaz lavé successivement avec une dissolution de chlore et une lessive de potasse. Le gaz azote retiré de la décomposition du gaz nitreux par le cuivre rouge a précisément la même puissance réfractive : ce qui est peut-être la seule preuve que l’on ait jusqu’à présent de l’identité du radical de l’acide nitrique avec le gaz qui reste lorsqu’on a absorbé l’oxygène et l’acide carbonique de l’air.

    Hydrogène, par le zinc du commerce et l’acide sulfurique exempt d’acide nitrique. Le gaz lavé dans une forte lessive de potasse et passé dans un tube rempli des fragments de cet alcali humecté ; il était sans odeur.

    Chlore, de l’oxide de manganèse exempt d’acide carbonique. Le gaz traversait une longue colonne d’eau.

    Acide carbonique du marbre blanc par l’acide nitrique. Le gaz traversait un long tube de carbonate de soude cristallisé et concassé.

    Oxide d’azote, de la décomposition du nitrate d’ammoniaque par une douce chaleur. Le gaz passait successivement dans une dissolution de potasse et dans l’acide sulfurique.

    Gaz nitreux, du nitrite de potasse obtenu par la calcination du nitre et décomposé par l’acide nitrique. Le gaz passait dans un flacon rempli d’eau et sur la potasse humide.

    Ammoniaque, de l’ammoniaque liquide très-pure.

    Acide hydrochlorique, de l’acide liquide très-pur.

    Oxide de carbone, du mélange de marbre blanc et de fer. Tous deux calcinés préalablement, on a tenu compte de l’hydrogène qu’il contenait.

    Cyanogène, du cyanure neutre de mercure desséché avec soin. Le gaz est resté en contact pendant trois jours avec de l’oxide rouge de mercure, et l’on a déterminé la proportion d’azote qu’il contenait.

    G. oléfiant, par le procédé ordinaire de M. de Saussure, privé par la potasse et l’eau de l’acide carbonique, de l’acide sulfureux et de l’éther.

    G. des marais, recueilli dans la rivière de Bièvre. Il contenait un dixième