miques. Les diverses recherches de l’auteur ont eu pour objet : 1o d’exposer les faits généraux récemment observés ; 2o de rappeler l’explication qu’il a donnée de divers effets des actions électriques ; 3o de démontrer l’expression mathématique de l’action mutuelle de deux portions infiniment petites de courants électriques suivant la droite qui les joint, formule qu’il a déduite de l’expérience ; 4o de ramener à un seul principe les trois sortes d’actions que l’on observe, la première entre deux fils conducteurs, la seconde entre un fil conducteur et un aimant ; la troisième entre deux aimants.
C’est à de nouveaux développements de ces deux dernières parties du travail de M. Ampère, qu’il a destiné l’ouvrage dont il est ici question. Il déduit de sa formule un grand nombre de conséquences relatives à l’action mutuelle des fils conducteurs. Quant à celles qui concernent l’action réciproque des conducteurs des aimants ou de deux aimants, plusieurs résultats importants de ce genre avaient déjà été déduits du calcul par M. Savary.
Le second ouvrage de M. Ampère est une description de l’appareil qu’il a imaginé pour répéter avec facilité toutes les expériences relatives à l’action exercée par un conducteur voltaïque sur un autre conducteur ou sur un aimant ; l’auteur fait connaître très-distinctement les moyens employés pour rendre mobiles les diverses espèces de conducteurs, sans interrompre leurs communications avec les deux extrémités de la pile, et pour changer à volonté le sens du courant électrique.
M. Fresnel a présenté à l’Académie, dans la séance du 3 mai, un phare à feu fixe de son invention, exécuté par
